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Le (ou la) doudou désigne cet objet fétiche, peluche, mouchoir, couverture, morceau de tissu, etc. que certains enfants en bas âge (parfois un peu plus grands) emmènent partout avec eux. Ils le serrent, le suçotent, le collent contre eux selon les situations dans lesquelles ils se trouvent.
Mais tous les enfants n’ont pas de doudou, il est surtout une pratique occidentale qui concerne environ un enfant sur 2. Mais faut-il s’inquiéter de cet attachement?
Cet attachement apparaît généralement autour de 8 mois, moment où l’enfant commence à réaliser qu’il est une personne à part entière, différent de sa mère. Le doudou l’aide donc dans cette transition, à supporter sa solitude et lui procure un sentiment de sécurité face à l’inconnu. L’enfant étant sensible aux odeurs, son doudou le réconforte par son odeur et sa texture particulière, mais aussi par son usure. Le doudou ne peut pas être remplacé facilement par un autre.
La garderie représente l’inconnu pour l’enfant. Il se sentira davantage en sécurité dans ce nouvel environnement s’il apporte son doudou avec lui. D’ailleurs, le programme éducatif des services de garde québécois reconnaît que chaque enfant est unique et que le besoin de réconfort diffère d’un enfant à l’autre. Tout est mis en place pour que l’enfant se sente en confiance au moment de la séparation, le doudou fait donc partie de cette transition.
Rien ne sert de précipiter le détachement de l’enfant de son doudou.
Il décidera de lui-même, généralement entre 3 et 5 ans, de s’en passer grâce notamment au langage qui lui donne de nouveaux moyens d’exprimer sa peine ou son ennui. Il peut cependant y avoir encore recours, jusqu’à environ 6 ans, dans de nouvelles situations stressante comme la visite chez le médecin, un voyage, etc.
Plus vite l’enfant se sentira compris et rassuré, plus vite il abandonnera de lui-même son doudou.
Petite astuce.Vous pouvez réserver un endroit où l’enfant déposera son doudou lors des repas par exemple, et progressivement il le délaissera.